Testi

Economia

21.07.2002

Ruth Metzler me rend service pour ma campagne

Prévoyance vieillesse Interview dans Le Matin du 21 juillet Réagissant enfin à la polémique actuelle, Christoph Blocher, patron de l’UDC, demande une libéralisation du 2e pilier et exige une transparence totale des assureurs privés. Concernant l’AVS, il compte sur les Romands pour gagner son initiative sur l’or de la Banque nationale. Titus Plattner La polémique bat son plein. Le 3 juillet en effet, après un tour de force de Ruth Metzler, le Conseil fédéral a annoncéson intention d’abaisser de 4% à 3% le rendement minimal de caisses de pension. En clair, cela signifie que les plus jeunes assurés perdront au moins 15% de leur rente. Les socialistes crient au plus grand hold-up du siècle et le PDC est bien seul à défendre sa conseillère fédérale. Le climat est si tendu que la décision définitive a été reportée d’un mois, après la fin des vacances. Signe, également, de l’impréparation du dossier. De quoi faire sortir Christoph Blocher de sa réserve! Il nous a reçus à Herrliberg dans son immense villa qui surplombe le lac de Zurich. C’est de là qu’il dirige également son entreprise. La crise bat son plein et votre silence surprend. Approuveriez-vous le Conseil fédéral? Christoph Blocher: J’ai le même problème que chacun, on nage en eau trouble. Personne ne dispose de données suffisantes. J’ai d’ailleurs été outré par la précipitation avec laquelle Ruth Metzler a imposé cette baisse, sans pouvoir appuyer son argumentation sur des chiffres précis. Apparemment, c’est pour sauver la Rentenanstalt, qui a dilapidé pendant des années ses réserves en rachetant des entreprises qui n’ont rien à voir avec son premier métier. Cette assurance vient aujourd’hui pleurer auprès du Conseil fédéral qui, comme d’habitude, cède. C’est exactement le même scénario que Swissair! Normal, ce sont aussi les mêmes qui tirent les ficelles, radicaux en tête. Il fallait pourtant agir... Blocher: D’abord il faut exiger une véritable transparence de la part des assureurs privés qui gèrent ces fonds de retraite. Car, si l’on devait effectivement baisser le taux de rendement aujourd’hui, il faudra également le faire remonter lorsque les affaires marcheront mieux. Les retraites devraient donc dépendre de l’état de santé de l’économie? Blocher: Fixer le taux minimal en fonction du rendement des investissements serait déjà mieux; mais, sur le fond, je suis pour l’abolition du taux minimal fixé par le Conseil fédéral. J’ai même longtemps ignoré que l’Etat fixait un plancher: la rentabilité de la caisse de pension de mon entreprise, Ems-Chemie, était toujours largement au-dessus des 4% jusqu’à l’année passée! Tellement au-dessus, même, que nous avons dû augmenter les rentes et baisser le montant des cotisations. Mais, pour les autres, quelle est votre solution? Blocher: Je l’ai dit, une vraie transparence, avec des comptes rendus publics, mais aussi une concurrence forte et la possibilité à tous de changer facilement de caisse. De lui-même, le marché réglerait alors le taux de rendement. Certains souhaitent carrément abandonner le 2e pilier, laissant libre choix à chacun de cotiser ou non. Trop libéral? Blocher: Aujourd’hui, certains retraités dépensent déjà tout ce qu’ils ont parce qu’ils savent que l’Etat s’occupera d’eux lorsqu’ils n’auront plus rien. En abandonnant le 2e pilier, ces cas se multiplieraient encore. Qui serait, dès lors, le crétin: le flambeur ou celui qui a économisé? Cette polémique va-t-elle profiter à votre "Initiative sur l’or", qui demande que l’entier des réserves excédentaires de la Banque nationale soit versé à l’AVS? Blocher: Evidemment! Le climat d’insécurité actuel nous aidera beaucoup dans notre campagne. On ne peut pas distribuer une grande partie de cet argent dans le monde entier alors que notre pauvre AVS va si mal. Vous savez, les gens ont perdu confiance et pas seulement dans les assurances. Vous voulez parler de la Rentenanstalt? Blocher: Il n’y a pas qu’elle! La Zurich a voulu conquérir le monde entier. Elle a grillé tellement d’argent que les gens ont peur, aujourd’hui, qu’elle n’ait plus les garanties suffisantes. La Winterthur, elle, a été reprise par le Credit Suisse, qui a utilisé les solides réserves accumulées par l’assurance pour tout autre chose, sans doute pour le Credit Suisse First Boston. La Rentenanstalt, enfin, a racheté la Banque du Gothard, se lançant ainsi dans un marché dont elle ne comprend rien. La Rentenanstalt qu’on croyait si sûre! Toutes les assurances veulent être actives dans tous les secteurs: c’est cela, la décadence des grandes entreprises d’aujourd’hui. Comme le maître boucher qui ajouterait une boulangerie à son entreprise, parce que, se dit-il, "celui qui mange des cervelas a aussi besoin de pain". Economiquement, c’est un non-sens! Reste que votre initiative ne réglera pas les difficultés de l’AVS. En arrière-plan, il y a un vrai problème démographique. Blocher: Je ne nie pas que le problème demeure. Mais au moins, avec notre plan, les prestations de l’AVS seraient assurées pour dix ans. Ensuite, il faudra s’attaquer au financement à long terme. Pour cette campagne, on entend que vous comptez beaucoup sur les Romands... Blocher: En effet! Il y a, aujourd’hui, énormément de voix à gagner, d’autant que les Romands sont bien plus réticents à payer davantage d’impôts. En Suisse romande, l’attitude à mon égard a du reste beaucoup changé. Il y a quelques années, on m’accueillait comme si j’étais le diable. Aujourd’hui, la presse aussi a quitté la caricature et je sens que mon parti va progresser chez vous. A Zurich, avec plus d’un tiers des voix, nous avons atteint un plafond. C’est donc la Suisse romande qui va nous aider à faire basculer le Parti radical et le PDC de notre côté. * * * Pour comprendre (enfin) les enjeux de la bataille... Le problème Après quinze années de vaches grasses, avec des rendements souvent supérieurs à 10%, les caisses de pension doivent aujourd’hui faire face à une période plus difficile. Les intérêts des investissements sont moins bons et la Bourse est en baisse. En 2000, le rendement obtenu se situait autour de 3,1%, et en 2001 il était même négatif, avec moins 2,3%. Or les caisses sont tenues par la loi de verser 4% au moins. C’est pourquoi, depuis le début de l’année, les grandes assurances privées s’agitent pour que le Conseil fédéral revoie ce taux de rendement minimal à la baisse. Parmi elles, on trouve la Rentenanstalt, Swiss Life, Winterthur Assurances et Zurich Assurances, chez qui cotisent environ un quart de la population. La controverse Le problème, c’est que le gouvernement, Ruth Metzler en tête, a tout l’air de céder à ces grands groupes d’assureurs privés en projetant de baisser de 4 à 3% le rendement minimal. La conseillère fédérale a même dû retarder ses vacances pour s’en défendre mercredi, au cours d’une conférence de presse organisée dans l’urgence. La Rentenanstalt, dont le bénéfice s’est effondré de 924 millions à 124 millions entre 2000 et 2001, est particulièrement pointée du doigt. Sa survie même serait en jeu. Pourtant, les caisses de pension autonomes et semi-autonomes, où sont assurés les trois autres quarts de la population, semblent ne pas avoir de problème à traverser la difficulté conjoncturelle actuelle. Car elles ont constitué des réserves suffisantes, contrairement, semble-il, aux assureurs privés. Les solutions Ce taux d’intérêt minimal de 4% n’est pas dû au hasard. Ce chiffre a été choisi parce qu’il correspondait à l’augmentation moyenne des salaires. Or, si on le baisse d’un point, les 25-35 ans perdraient au moins 15% de leur avoir vieillesse, les 35-50 ans 15 à 10%, et les 50-55 ans 10 à 5%, tandis que la classe d’âge des 55 à 65 ans perdrait moins de 5%. Pour éviter cela, il faudrait absolument revoir à la hausse le taux minimal dès que le contexte économique s’y prêtera. Pour y parvenir, une transparence des caisses de pension est nécessaire. Le monde politique s’accorde là-dessus. D’autres, comme Peter Bodenmann, proposent carrément la refonte du deuxième pilier dans l’AVS, tandis que l’ultralibéral Pr Heinz Zimmermann souhaiterait le transférer vers le troisième pilier, renforçant ainsi la responsabilité individuelle.

20.06.2002

Die Kantone würden das Geld einfach ausgeben!

SVP-Nationalrat Christoph Blocher äussert sich zur AHV-Goldinitiative Interview mit der NOZ (Neue Oltner Zeitung) vom 20. Juni 2002 Zur offiziellen Eröffnung des Abstimmungskampfes "Ja zur Goldinitiative", besuchte Nationalrat Christoph Blocher die Veranstaltung der SVP Solothurn in Mümliswil um über die Hintergründe der Goldinitiative zu referieren. Der 62-jährige Industrielle stand der NOZ exklusiv Rede und Antwort zur Initiative, die am 22. September zur Abstimmung gelangt. Eine Reportage von Roger Rüegger (Interview) und Roli Diglas (Fotos). NOZ: In der Goldfrage ecken Sie wieder mächtig an. Herr Blocher, Hand aufs Herz, lassen Sie überhaupt Argumente ihrer Gegnerschaft gelten? Christoph Blocher: Das Argument, dass keine Solidaritätsstiftung lanciert werden kann, wenn wir das Geld in den AHV-Fonds stecken, lasse ich schon gelten. Unsere Initiative bringt allerdings den Vorteil, dass das gesamte Vermögen, oder deren Erträge, in die AHV fliessen. Somit sind die Renten sicherer und die Bevölkerung muss weniger Mehrwertsteuer bezahlen. Wenn wir nur schon die Erträge dafür nutzen, bringt das einer Familie etwa den Betrag einer halben Krankenkassen-Prämie eines Kindes. Und dies für alle Zeiten. Die Goldinitiative beschränkt sich aber nicht nur auf die Erträge. Es besteht doch die Gefahr, dass das Vermögen in wenigen Jahren verbraucht wird. Blocher: Ich weiss nicht, warum die Gegner dies in die Luft setzen. Im Text zur Initiative heisst es: "Das Vermögen oder deren Erträge werden dem AHV-Fonds zugewiesen." Die Details bestimmt die Gesetzgebung. Werden nur die Erträge genutzt, bleibt das Vermögen auf ewig erhalten. Haben die Kantone nicht Anspruch auf einen Teil des Geldes? Blocher: Rechtlich nicht. Man kann sie auch nicht verpflichten schulden abzubauen, sie würden es einfach ausgeben und die Bürger müssten dafür mehr bezahlen für die AHV. Das erscheint uns nicht ungewöhnlich. Blocher: Wir haben leider ein grosses Loch in der AHV-Kasse. Wenn wir nicht handeln, muss die Mehrwertsteuer wieder erhöht werden. Wenn die Erträge der Goldreserven in die AHV gesteckt werden, bleiben wir vor der Erhöhung verschont. Die Kantone könnten das Geld in die Bildung investieren. Die Leistungsfähigkeit der Schulen ist doch erschöpft. Den Jugendlichen würde der Einstieg in die Erwachsenenwelt besser ermöglicht. Blocher: Die Probleme der Schulen liegen doch ganz woanders. Bestimmt nicht beim Geld. Die fremdsprachigen Kinder könnten zum Beispiel zusammengefasst werden, wenn sie nicht dem Unterricht mit den Schweizern folgen können. Aber natürlich könnte man das Geld noch für vieles brauchen. Es hat den Anschein, dass Sie sich prinzipiell gegen den politischen Mainstream stellen. Erklären Sie das bitte. Blocher: Wir hatten in den letzten Jahren einen Mainstream, der schief lief. Deshalb verzeichnen wir so entsetzliche Staatsfinanzen. Der Mainstream ist verantwortlich für die missliche Situation, die herrscht. Wir haben eine stetige Steuererhöhung, täglich wandern 90 Illegale über unsere Landesgrenze, der Schwerverkehr hat trotz der LSVA stetig zugenommen und die Sicherheitsfrage ist auch nicht gelöst. Wir müssen einfach massiv Gegensteuer geben. Sagen wir, sie spielen die Handbremse, damit in Bern ja niemand übermütig wird. Blocher: Wenn jemand mit voller Kraft in die falsche Richtung fährt, muss er froh sein, wenn ein Bremser da ist. Wie reagiert das Ausland auf unsere AHV-Absicherung via Goldreserven. Stellen wir da ein Novum vor? Blocher: Die Kreise in den USA die uns erpresst haben...Stellen sie sich vor, wenn wir den Gegenvorschlag mit der Solidaritätsstiftung annehmen, werden wir jährlich um den Ertrag erpresst. Wir sprechen ungefähr von 300 Millionen Franken. Wer einmal einer Erpressung nachgibt, wird wieder erpresst. Also, diese Kreise werden etwas murren, den anderen wird es egal sein. Ist die Stiftung "Solidarische Schweiz" eine Schuldbekennung? Blocher: Ja, in der Tat, eine Realisierung der Stiftung Solidarität Schweiz wäre ein Schuldbekenntnis.

11.06.2002

Sorgsam mit wertvollen Dingen umgehen

Nationalrat Christoph Blocher äussert sich zu Goldinitiative und Solidaritätsstiftung in einem Interview mit dem Limmattaler Tagblatt Interview zur Beilage "Wirtschaftsstandort Limmattal" im Limmattaler Tagblatt (im Zusammenhang mit dem Wirtschaftsforum vom 11. Juni in Geroldswil) Daniel Winter Am 22. September wird das Schweizer Stimmvolk darüber entscheiden, was mit dem Ertrag aus den nicht mehr benötigten Goldreserven der Nationalbank geschehen soll. Was ist Ihnen wichtiger, die (eigene) Goldinitiative an der Urne durchzubringen oder die Solidaritätsstiftung zu bodigen? Christoph Blocher: Der Gegenvorschlag des Bundesrates will einen Grossteil der Goldreserven (ca. CHF 7 Mia.) in eine Solidaritätsstiftung einbringen und die Erträge jedes Jahr in alle Welt verteilen. Das wird für die Schweiz nicht nur grosse Schwierigkeiten verursachen - denn viele werden die hohle Hand hinhalten -, sondern auch die Ausgaben des Staates werden massiv erhöht. Es ist wichtig, dass das nicht mehr benötigte Gold der Nationalbank, das dem Schweizer Volk gehört, diesem auch wieder zugeführt wird. Was gibt es besseres, als die CHF 20 Mia. in die AHV zu investieren? Denn die AHV ist unterfinanziert! Entweder müssen die Renten gesenkt oder die Mehrwertsteuer muss erhöht werden. Der Bundesrat plant bereits eine solche Erhöhung. Wer der Goldinitiative zustimmt, sorgt für gesicherte Renten ohne Mehrwertsteuererhöhung. Mit der Zustimmung zur Goldinitiative gewährleistet man, dass pro Familie weniger bezahlt werden muss, und zwar in der Höhe einer Halbjahresprämie für die Krankenkasse für ein Kind - und das auf alle Zeiten, ohne das Kapital aufzubrauchen. Selbst aus den Reihen der SVP finden sich nun Mitglieder in einem überparteilich-bürgerlichen Komitee, das für ein doppeltes Nein auftritt... Blocher: Es ist interessant, dass gewisse Parlamentarier erst nach der parlamentarischen Beratung nun plötzlich finden, man müsse beide Vorschläge ablehnen. Sie wollen das Geld anders verteilen. Wie? Werden beide Vorschläge abgelehnt, so ist die Frage einfach nicht entschieden. Ob sie dann für den Bund, die Kantone, die AHV, die IV oder für neue Solidaritätsstiftungen verwendet werden, weiss niemand. Es braucht dann wieder eine neue Regelung. Ich bin überzeugt, das Gerechteste wäre, das Geld der AHV zukommen zu lassen, damit wir weniger Mehrwertsteuer bezahlen und die Renten sicherer werden. Sie befürchten, die Kantone würden das Geld nicht empfehlungsgemäss zur Schuldentilgung verwenden, sondern einfach ausgeben und so die Staatsquote weiter erhöhen. Das Komitee "2 Mal Nein" hält der SVP-Goldinitiative allerdings vor, die Kantone würden dadurch enteignet. Sollte nicht auch bei der Frage der Verwendung des "Goldschatzes" in erster Linie dem föderalistischen Prinzip nachgelebt werden? Blocher: Die Ausschüttung des Gewinnes für die Reserven, welche für Währungszwecke benötigt werden, ist klar geregelt. 2/3 an die Kantone und 1/3 an den Bund. Für die nicht für Währungszwecke benötigten Reserven - und um diese geht es jetzt - gilt diese Regelung nicht. Das hat der Gesetzgeber weitsichtig geregelt, denn sonst würden sich plötzlich die Staatshaushalte über die Nationalbank finanzieren, was gefährlich ist. Darum braucht es eine separate Regelung. Da hat das föderalistische Prinzip wenig zu suchen, denn das Geld gehört dem ganzen Volk. Das Geld für die Schuldentilgung zu verwenden, würde nur dann ein Problem lösen, wenn auch die Schulden auf dem neuen Niveau plafoniert würden. Doch dies geschieht nirgends. Die Schulden würden wohl abgebaut, um diese gleich wieder aufzubauen und parallel würde erst noch die Mehrwertsteuer erhöht werden, um die AHV-Renten zu sichern. Die Zustimmung zur Goldinitiative verhindert diesen Unsinn: Deshalb Goldinitiative statt mehr Steuern bezahlen! Die Goldinitiative verlangt, dass die überschüssigen Goldreserven vollumfänglich in den AHV-Fonds fliessen. Selbst Finanzminister Villiger findet diese Idee "nicht grundsätzlich verwerflich" (Interview in der AZ vom 23.3.02). Er sieht allerdings die Unabhängigkeit und Solidität der Nationalbank in Frage gestellt, weil Ihre Initiative nicht definiert, "wie viel so genannt überschüssige Goldreserven die Nationalbank wirklich nicht mehr braucht". Ist die Goldinitiative verlockend, aber gefährlich? Blocher: Welche Reserven für Währungszwecke nicht mehr benötigt werden, bestimmt allein - wie bisher - die Nationalbank. Es ist nicht einzusehen, wie hier die Unabhängigkeit und Solidität der Nationalbank in Frage gestellt werden könnte. Das ist ein gesuchter Grund, weil es keine vernünftigen Argumente gegen die Goldinitiative gibt. Die AHV hat ohne Zweifel substanzielle Finanzierungsprobleme. Mit den Goldmillionen könnte man das Problem aber nur um einige Jahre hinausschieben. Insofern kann wohl auch die SVP-Initiative keinen nachhaltigen Beitrag zur Verbesserung der AHV-Finanzen leisten. Oder? Blocher: Überweist man nur die Erträge der überschüssigen Reserven, so ist auf alle Ewigkeit für die AHV mindestens ein halbes Mehrwertsteuerprozent weniger zu erheben. Das ist doch nicht nichts! Das ist ungefähr CHF 1 Mia. pro Jahr und bedeutet umgerechnet - wie bereits erwähnt - die halbe Jahreskrankenkassenprämie für ein Kind jeder Schweizer Familie. Einmal abgesehen vom Nationalbank-Gold. Was haben Sie persönlich für eine Beziehung zu diesem Edelmetall? Blocher: Gold war von je her eine eigenartige Währung. Gerade in stürmischen Zeiten ist das Gold immer viel wert - man sieht es im Augenblick, wo die Welt etwas unsicher ist -, da steigen der Goldpreis, der Schweizer Franken und in der Regel auch das Oel. Darum sollte man sorgsam mit diesen wertvollen Dingen umgehen. Auch das ruft nach einem Ja für die Goldinitiative!

11.06.2002

Das ist ein Eingeständnis

Politische Konsequenzen - SVP-Nationalrat Christoph Blocher über Lohn-Exzesse. Interview mit der Aargauer Zeitung / Mittelland Zeitung vom 11. März 2002 Barnevik und Lindahl zahlen ABB 90 und 47 Millionen Franken zurück. Dies wertet SVP-Nationalrat Christoph Blocher als Schuldeingeständnis. Othmar von Matt Herr Blocher, wie reagierten Sie, als Sie von den Rückzahlungen hörten? Christoph Blocher: Von der Grössenordnung her kann ich mich nicht äussern, denn ich weiss nicht, wie viel die beiden selbst einbezahlt haben. Doch die Rückzahlungen sind ein Zeichen: Wären die Bezüge nicht publik geworden, hätten weder Barnevik noch Lindahl Geld zurückbezahlt. Weil es niemand gewusst hätte? Blocher: Genau. Man hätte keine Ahnung gehabt, wie viel Geld die beiden aus der Kasse der ABB-Aktionäre herausgelöst haben, die ihnen gar nicht gehört. Zahlen sie nun Geld zurück, zeigt das auch, dass die Bezüge nicht rechtens waren. Das ist ein Eingeständnis. Barnevik und Lindahl konnten sich nirgendwo mehr sehen lassen. Blocher: Sie taten etwas, das niemand verstehen kann. Sie lösten Geld aus einer Firma heraus, deren Bilanz sie schönten, wie man heute weiss. Zudem geht es dieser Firma heute schlecht. Könnte die ABB glänzende Abschlüsse vorweisen, hätten die Bezüge vielleicht nicht solches Aufsehen erregt. Genau deshalb müssen alle Bezüge der Mitglieder von Verwaltungsrat, Geschäftsleitung und Beirat veröffentlicht werden: Lohn, Pensionskassenleistungen, Optionen, Aktien, Spesen. Man soll sehen, wer was bezogen hat - und zwar in den letzten fünf Jahren. Damit man auch die Entwicklung sieht. Inzwischen fordern SP, SVP und FDP Transparenz bei den Managerlöhnen. Zeichnet sich ein Konsens ab? Blocher: Das wird man sehen. Die politischen Parteien haben unterschiedliche Motive. Der SVP geht es um den Schutz des Privateigentums. Beim klassischen Unternehmer, dem eine Firma gehört, ist Offenlegung nicht notwendig. Es ist seine Sache, wie viel er selber bezieht. Es ist ja sein Eigentum. Die Börsenzulassungsstelle hat vorgeschlagen, die Entschädigungen gesamthaft, aber nicht individuell auszuweisen. Blocher: Das bringt nichts. Man muss wissen, wer was bezogen hat. Die Bezüge müssen individualisiert und mit Namen offen gelegt werden. Die FDP will die Löhne offenbar individualisiert offen legen, aber ohne Namen. Blocher: (lacht) Das ist die sonderbarste Lösung. Ein Witz. Da beginnt doch sofort das Kreuzworträtsel "Wer hat wie viel bezogen?". Steht eine Kraftprobe zwischen Börsenzulassungsstelle und Politik an? Blocher: Ja, das kann sein, ist aber nicht überraschend. Denn der Schutz des Privateigentums ist eine der wichtigen ursprünglichen Aufgaben des Staates. Er funktionierte bei grossen Publikumsgesellschaften nicht. Die Börsenzulassungsstelle ist keine "Privat-Eigentumsschutzstelle". Weshalb haben FDP und Börsenzulassungsstelle dermassen Angst? Blocher: In der Börsenzulassungsstelle sitzen alles Manager, die ihre Bezüge offenlegen müssten. Ist in der Schweiz bisher nur die Spitze des Eisberges bekannt geworden? Blocher: Man wird es bald sehen. Mich wundert allerdings, wie leidenschaftlich die Offenlegung bekämpft wird. Das heisst: Es ist nicht alles bekannt? Blocher: Ja, es scheint, dass die Bezüge zu hoch sind. Was entscheidet der Rat morgen zum Vorstoss von Pierre Chiffelle (SP)? Blocher: Er ist an sich mangelhaft. Die Stossrichtung aber ist richtig, weshalb er wohl fast einstimmig durchgehen wird. Und die anderen Vorstösse? Blocher: Die Kommission für Wirtschaft und Abgaben (WAK) wird sie wohl als Gesamtpaket behandeln.

29.04.2002

«Ich hoffe auf eine Einigung mit der FDP»

SVP-Präsident Christoph Blocher verlangt von der FDP ein klares Bekenntnis zu einer bürgerlichen Finanz- und Steuerpolitik. Interview mit dem Tages-Anzeiger vom 29. April 2002 Mit Christoph Blocher sprachen Ruedi Baumann und Hans-Peter Bieri Sie wohnen und arbeiten in Herrliberg hoch über dem See, sind Milliardär, Patron eines Grossunternehmens, politisch einer der einflussreichsten Meinungsmacher in der Schweiz - was wollen Sie sich wieder in die Niederungen der Zürcher Politik stürzen und bei den nächsten Wahlen auch noch den Hosenlupf mit den Freisinnigen wagen? Blocher: Wir planen keinen Hosenlupf mit den Freisinnigen. Ich erfülle meine Aufgabe als Präsident der SVP. Als ich vor 25 Jahren die Führung dieser Partei übernommen hatte, war sie am Boden. Ich war damals der festen Überzeugung, dass es dringend eine bürgerliche Partei braucht, welche die Werte der SVP vertritt. Dann geht es den Zürcherinnen und Zürchern besser. Dieser Ansicht bin ich noch heute, und darum führe ich mein Amt weiter. Parteipräsident sollte nur jemand werden, der dieses Amt für sich selber nicht braucht. Wird dieses Amt nur als Sprungbrett benützt und um Karriere zu machen, so ergibt das keine nachhaltige Politik. Der gute Parteipräsident ist kein Durchlauferhitzer. Sie hatten in diesen 25 Jahren Erfolg, und die SVP hatte Erfolg mit Ihnen. Jetzt scheint es, dass die SVP auch im Regierungsrat mehr Macht anstrebt und mit einem dritten Sitz das bürgerliche Fünferticket sprengen möchte. Blocher: Ich bin nicht so sicher, ob ich Erfolg gehabt habe. Wir sind zwar viel stärker geworden, konnten in der Politik sehr viele Fehlentwicklungen verhindern und beispielsweise mehrere Steuersenkungen erreichen. Aber trotz diesem Druck zahlen die Bürger immer mehr Steuern. Allein von 1998 bis 2001 im Kanton Zürich 1,2 Milliarden mehr. Der Kantonsrat beschloss trotz heftiger Gegenwehr der SVP allein für 2002 ganze 8 Prozent mehr Ausgaben. Das sind 800 Millionen mehr oder allein für Mehrausgaben 26 Steuerprozente. Die Grundfrage der Politik ist stets: mehr Staat oder mehr Freiheit? Mehr für den Staat oder mehr für den Bürger? Erfolg ist, wenn es den Zürchern besser geht, und das ist nur mit einem liberalen Staat möglich. Wir haben in den letzten 25 Jahren mehr Staat bekommen, vor allem mehr Ausgaben und mehr Steuern, weniger Freiheit - also waren wir nicht erfolgreich. Trotz SVP/FDP-Mehrheit in Regierung und Parlament. Blocher: Ja, leider. Ich habe vergeblich erhofft, dass wir mit einer bürgerlichen Regierung und einer Mehrheit im Parlament in der Finanz- und Steuerpolitik den Durchbruch schaffen könnten. Wir wollen nicht mehr Macht, aber wir brauchen mehr Einfluss für diesen Durchbruch. Die SVP vertritt im Kanton Zürich etwa ein Drittel der Wählenden. Wen wunderts, dass die Basis nach einem dritten Regierungsrat ruft, um mehr Einfluss zu haben. Doch auch damit allein schafft man den Durchbruch nicht. Deshalb bin ich immer für ein starkes bürgerliches Fünferticket angetreten. Ein solches müsste eigentlich eine bürgerliche Politik garantieren mit weniger Staat, mehr Freiheit und tieferen Steuern. Tiefere Steuern könnten Sie wenige Kilometer von hier haben. Weshalb sind Sie nicht in den Kanton Schwyz gezogen? Blocher: Sie sehen, wie gerne ich den Kanton Zürich habe. Wenn ich von Herrliberg aus über den See nach Freienbach schaue, würde ich dort nur 30 Prozent meiner heutigen Steuern bezahlen, das heisst 5 statt 15 Millionen Franken pro Jahr. Aber den Wohnsitz nur nach der Steuerbelastung zu wählen, finde ich immer etwas eigenartig. Ich fühle mich mit diesem Kanton verbunden, bin Stadtzürcher und Meilemer Bürger und in Laufen am Rheinfall aufgewachsen. Meine Frau ist Zürcher Oberländerin. Persönlich ist mir also der Kanton Zürich 10 Millionen mehr Steuern wert. Als Unternehmer dürfte ich dies nicht zulassen und müsste den Sitz verlegen. Hohe Steuern im Kanton Zürich verhindern Arbeitsplätze, schaffen Arbeitslose und stossen gute Steuerzahler ab.SVP und FDP haben trotz klarer Mehrheit den finanzpolitischen Durchbruch nicht geschafft, weil sie nicht einig waren. Wie können Sie da weiter mit der FDP in den Wahlkampf ziehen? Blocher: Ich hoffe auf eine Einigung für die Zukunft; die FDP-Basis ist doch nicht für hohe Steuern. Ich möchte nichts beschönigen. In unserer Basis gibt es eine starke Strömung, die für einen Alleingang plädiert und sich an den Differenzen in der Regierung stört. In den entscheidenden Fragen hat sich die FDP leider in letzter Zeit unter dem Vorwand der Koalition der Vernunft auf die Seite der SP geschlagen, am deutlichsten beim letzten Budget. Wir stiessen bei der FDP auf taube Ohren. Am Schluss bewilligte die FDP sogar nochmals 25 Millionen Franken Mehrausgaben, um mit der SP den Kompromiss zu schliessen. Solls zu einem bürgerlichen Fünferticket kommen, muss sich die FDP entscheiden: zwischen der SVP, die sich für weniger Ausgaben und tiefere Steuern einsetzt, oder der SP, die das Gegenteil will. Dass sich die FDP beim Budget für die so genannte Koalition der Vernunft mit der SP entschieden hat, ist für uns unbegreiflich. Ebenso die Haltung der bürgerlichen Regierung. Da müssen auch bürgerliche Regierungsräte mitgemacht haben. Und heute pfeifen es die Spatzen von den Dächern, dass lediglich Christian Huber, Rita Fuhrer und Ernst Buschor gegen diese 800 Millionen Mehrausgaben waren ... ... obschon diese das Gegenteil behaupten und in der Regierung gar keine Schlussabstimmung durchgeführt wurde, weil niemand einen Ablehnungsantrag stellte. Blocher: Unsere Regierungsräte schweigen auch uns gegenüber pflichtgemäss. Wie die Schlussabstimmung war, weiss ich nicht, aber ich bleibe dabei: Ohne bürgerliche Regierungsräte wären diese Mehrausgaben nie durch die Regierung gegangen. Da zeigt sich das Problem: In einem Fünferticket müssten wir eigentlich die Mehrheit haben in der Regierung, doch ausgerechnet beim Budget funktionierts nicht. Das müsste für die SVP doch Verpflichtung sein, den Einfluss so zu vergrössern, dass sie eine wirkliche Mehrheit hat. Blocher: Diese Forderung höre ich auch von der Basis immer wieder. Unlogisch ist dies nicht. Doch da gibts auch noch eine andere Seite. Wenn wir tatsächlich mit drei SVP-Kandidaten antreten würden, dann könnte das - wenns dumm geht - die bürgerliche Vertretung schwächen. Möglich wäre, als wahrscheinlichster Fall, dass auch die CVP auf der Strecke bleibt und dafür ein zweiter Sozialdemokrat in die Regierung kommt. Wäre dies besser? Oder spielt es keine Rolle mehr? Doch wir möchten sehr ernsthaft mit den Freisinnigen über die künftigen Steuern diskutieren und zu einer Lösung kommen. Das ist für uns die zentrale Frage. Jetzt, wo die Steuererträge derart massiv angestiegen sind, hätte man doch die Steuern massiv senken können. Wenn man schon die Mehrausgaben für 2002 um 26 Steuerprozente in die Höhe treiben kann, dann müssten doch Steuersenkungen von 20 Prozent drinliegen. Bei den Steuern langt der Kanton Zürich zu fest zu. Zu diesem Themenkreis müssen bürgerliche Parteien und Regierungsvertreter eine gemeinsame Plattform erarbeiten. Nachdem eine gezielte Ausgabensenkung von der Regierung zurückgewiesen wird, können nur lineare Kürzungen weiterhelfen. Also Leistungen abbauen? Blocher: Das ist stets das Erste, was Politikern in den Sinn kommt: Kostenreduktion gleich Leistungsabbau. Wie phantasielos! Die erste Forderung heisst aber: gleiche Leistung bei tieferen Kosten, das heisst höhere Effizienz. In den Siebzigerjahren musste der Bund die Kosten linear um 10 Prozent senken, und niemand hat etwas davon gemerkt. Auch ich musste in meinem Unternehmen schon vielfach Kosten reduzieren - 8, 10 oder 20 Prozent. Mein Auftrag war immer: Kostenreduktion ohne Leistungsabbau. Stichworte sind Effizienz und das Ausschalten von Leerläufen. Das macht die Regierung schon, und auch Abbaumöglichkeiten will sie vorlegen. Blocher: (lacht) Ich kenne doch die Tricks. Man nennt dann die schrecklichsten aller Möglichkeiten, jene Leistungen, die den Bürger am meisten schmerzen. Zum Beispiel das Kantonsspital schliessen oder die Polizei abschaffen. Ich kenne das aus den Firmen. Wenn man Kosten senken will, ruft einer: "Gut, dann schliessen wir die Forschung." Und wie reagieren Sie? Blocher: "Vorher entlasse ich Sie." Kostensenkungsprogramme sind sehr anspruchsvoll, da braucht es viel Kreativität, Selbstdisziplin und Führungsstärke. Und das heisst im Hinblick auf die Wahlen? Blocher: Eine Reduktion der Staatsausgaben wird zur entscheidenden Frage, damit die Steuern gesenkt werden können. Die FDP muss sich einfach entscheiden, auf welche Seite sie sich schlagen will. Wenn die FDP die gleiche Steuer- und Finanzpolitik wie die SP betreiben will, dann muss die SVP halt ihren eigenen Weg gehen und wohl einen dritten Regierungsratskandidaten stellen. Wenn Sie so stark an der FDP und ihren beiden Regierungsräten zweifeln, wie wollen Sie sie dann auf Ihre Linie verpflichten? Blocher: Wir hoffen auf eine gemeinsame Lösung. Doch die Frage bleibt, ob Versprechungen nach den Wahlen auch noch gelten. Wir verlangen von den Regierungsräten ja keine Verträge. Doch wir sind am Erarbeiten von Gemeinsamkeiten. Denn ich glaube immer noch an eine gemeinsame Plattform. Obwohl unsere Basis stark in Richtung von drei SVP-Sitzen stösst, bremse ich diese Bewegung. Wichtig wäre vielmehr, dass sich die fünf Bürgerlichen durchsetzen können - auch inhaltlich. Aber gerade das tun sie nicht, zumindest nicht in Ihrem Sinn, und alles, was Sie nun gesagt haben, ist ein einziges Misstrauensvotum gegen die FDP und ihre Regierungsräte. Das macht ein Ticket sinnlos. Blocher: Misstrauen? Nein, es geht um eine politische Marschrichtung im Interesse der Bürger. Ich bin überzeugt, dass die FDP mit der Koalition der Vernunft einen falschen Weg eingeschlagen hat. Seit den Wahlen in der Stadt Zürich merkt das auch die FDP. Und auch ihre Basis honoriert das nicht. Wir möchten, dass die Bürgerlichen vor den Wahlen einen klaren Kurs bekannt geben und diesen Weg dann auch gehen. Also ein Fünferticket, weil Sie die Hoffnung haben, die drei anderen besser einbinden zu können. Blocher: Ich binde Leute nicht ein. Man sucht gemeinsam eine Lösung. Harte Verhandlungen sind wohl unumgänglich. Unsere Position ist klar: die Steuern um 17 Prozent senken. Sei es über den Steuerfuss und/oder das Steuergesetz. Die Staatsausgaben sind in zwei Schritten bis 2004 um 10% zu senken. Wenn wir die Position der FDP kennen, dann können wir verhandeln. Walter Frey ist als Stadtzürcher Präsident überraschend zurückgetreten und hat ein Vakuum zurückgelassen. Planen Sie Ihren Rücktritt besser? Blocher: Das weiss ich nicht. Wenn mich das Unternehmen plötzlich brauchen würde und meine volle Kraft gefordert wäre, müsste auch ich überraschend zurücktreten. Doch mein ordentlicher Rücktritt aus der Politik ist erst aufs Jahr 2027 geplant (lacht). Warum 2027? Blocher: Dann bin ich 87-jährig und damit genauso alt wie Konrad Adenauer bei seinem Rücktritt. Ist das eins Ihrer politischen Vorbilder? Blocher: Nicht Vorbild, aber einer, den ich von seinem Naturell her ausserordentlich schätze. Adenauer ist den Auseinandersetzungen nie aus dem Weg gegangen. Wie haben Sie den 25. Geburtstag als Zürcher Parteipräsident gefeiert? Blocher: Gar nicht. Natürlich habe ich eine persönliche Bilanz gezogen. Ich hätte nie gedacht, dass die SVP die wählermässig stärkste Schweizer Partei wird und dass die Zürcher Richtung die Partei so stark prägt. Doch es sind auch neue Schwierigkeiten aufgetreten. An derartige Reibereien mit der FDP hätte ich nie gedacht. 1975 plädierte ich in der SVP nicht für Grösse, sondern für eine klare liberal-konservative Linie. Ich sah uns als das Salz in der Politik. Die FDP hingegen öffnete sich derart, dass praktisch jedermann FDP-Mitglied werden konnte, links und rechts spielte fast keine Rolle mehr. Unter diesem Problem leidet die FDP heute. Interessanterweise wurde die SVP trotz des klaren Profils zur wählerstärksten Partei, die FDP wurde geschwächt, sie kann es heute niemandem mehr Recht machen. Profillosigkeit spielt für die CVP wegen ihrer religiösen Grundlage eine kleinere Rolle. Doch die FDP hat als Bindung vor allem ihr politisches Programm. Wie stark wünschen Sie sich die SVP im Jahr 2027? 95 Prozent Wähleranteil? Blocher: Wir sind bescheidene Leute. Mit 52 Prozent sind wir zufrieden.