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Zuwanderung

06.01.2009

NON à la libre circulation des personnes – pour le bien de la Suisse

6 janvier 2009 Le Conseil fédéral avait fort justement soumis au Parlement deux projets distincts concernant la libre circulation des personnes: 1. un arrêté fédéral sur la poursuite de la libre circulation des personnes avec les anciens membres de l'Union européenne et 2. un arrêté fédéral sur l'extension de la libre circulation à la Roumanie et la Bulgarie. Il s'agit là de deux questions distinctes qui appellent deux réponses. Paquet trompeur Les parlementaires fédéraux savaient fort bien que cette extension de la libre circulation des personnes à la Roumanie et la Bulgarie était dangereuse pour la Suisse. Ils ont donc recouru à un truc sournois et antidémocratique en réunissant les deux questions en un seul paquet, si bien que le citoyen ne pourra pas exprimer fidèlement son opinion le 8 février 2009. En effet, si les citoyens déposent un OUI dans l'urne, on ne sait pas ce qu'ils voulaient réellement: 1. OUI à la poursuite de la libre circulation des personnes? 2. OUI à son extension à la Roumanie et la Bulgarie? 3. OUI aux deux? Il va de soi que le gouvernement et l'administration interpréteront le résultat de ce scrutin comme cela les arrangera. Si les citoyens votent NON, on ne sait pas non plus ce qu'ils voulaient réellement: 1. NON à la poursuite de la libre circulation? 2. NON à son extension à la Roumanie et la Bulgarie? 3. NON aux deux? Un NON clarifie la situation Un NON au projet permet de trancher ce problème sans conséquences négatives pour qui que ce soit. Le Parlement a alors tout intérêt à déficeler son paquet. Il peut immédiatement se prononcer pour la reconduction de la libre circulation des personnes avec l'UE. Il paraît peu probable qu'un nouveau référendum soit lancé contre cette décision. L'extension à la Roumanie et la Bulgarie est inacceptable L'extension de la libre circulation des personnes à la Roumanie et la Bulgarie est une concession excessive compte tenu du retard économique, de la corruption, de la criminalité et du chômage élevé que connaissent ces deux pays. Ce projet doit donc être refusé. La Suisse tombera dans une profonde récession ces prochaines années. Cette dépression économique prendra des dimensions inconnues dans notre pays depuis la Deuxième Guerre mondiale. Les conséquences en seront des horaires réduits et des licenciements ainsi qu'une hausse massive du chômage. L'actuelle libre circulation des personnes en sera une des causes. Son extension à la Roumanie et la Bulgarie aggraveront le problème. Résultat: un pillage de la caisse de l'assurance-chômage, de l'assurance-invalidité, de l'AVS, de l'assurance-maternité, de l'AI et de l'aide sociale. Ce développement entraînera à son tour une augmentation des prélèvements sur les salaires et de la TVA; des emplois seront perdus et la criminalité étrangère progressera. La légende de la clause de la guillotine Les partisans de l'extension de la libre circulation des personnes prétendent qu'un NON le 8 février prochain provoquerait l'abrogation de tous les accords bilatéraux à cause de ladite clause de la guillotine. C'est une légende ou, pire, une tentative consciente de tromper le peuple. Cela n'arriverait en effet que si le Conseil fédéral notifiait à l'UE que la Suisse renonce à poursuivre la libre circulation des personnes. Mais il ne ferait certainement pas cette déclaration – même le Conseil fédéral n'est pas aussi stupide que cela! De surcroît, les Etats membres de l'UE n'ont aucun intérêt à renoncer à ces accords dont ils tirent beaucoup plus d'avantages que la Suisse. Un NON est dans l'intérêt de l'économie suisse Nous savons évidemment que nos entreprises ont besoin de main-d'œuvre. Lorsque celle-ci manque dans le pays même, il faut engager des collaborateurs étrangers. C'est logique. Mais la Suisse peut obtenir autant de main-d'œuvre étrangère qu'elle veut. Le marché du travail suisse est très attrayant pour les salariés étrangers. Aussi pour les personnes hautement qualifiées. Nous le savons. La Suisse n'a nullement besoin de la libre circulation des personnes pour obtenir cette main-d'œuvre. Cela dit, même après un NON le 8 février prochain, l'actuelle libre circulation des personnes doit être maintenue, mais son extension à la Roumanie et la Bulgarie doit être empêchée. Il ne faut pas oublier: lorsque cette main-d'œuvre séjourne depuis un an en Suisse, elle est mise sur pied d'égalité avec les salariés suisses également dans tout le domaine social. C'est précisément ce qui va nous coûter cher dès l'année prochaine déjà. Et peut-être le chômage ne frappera-t-il pas seulement les salariés de ces pays, mais surtout les Suisses. Car on ne fera plus de différence. Sauf que la facture sera réglée avant tout par les Suisses – les travailleurs et les employeurs, les contribuables et les salariés. L'UDC a toujours eu la force de ne pas se laisser influencer par des menaces de politique économique comme celles que nous entendons à nouveau aujourd'hui. Il faut dire NON au paquet qui nous est soumis – dans l'intérêt de l'économie de notre pays et de l'emploi, dans l'intérêt de toute la Suisse.

05.01.2009

Die Ausdehnung der Personenfreizügigkeit schadet der schweizerischen Wirtschaft

Pressekonferenz Überparteiliches Wirtschafts- und Gewerbekomitee gegen die Ausdehnung der Personenfreizügigkeit auf Rumänien und Bulgarien

05.01.2009

L’estensione della libera Circolazione delle persone nuoce all’economia

Conferenza stampa, 5 gennaio 2009

05.01.2009

L’extension de la libre circulation des personnes nuit à l’économie

Conférence de presse du 5 janvier 2009 Comité interpartis de l'économie ainsi que des arts et métiers contre l'extension de la libre circulation des personnes à la Roumanie et la Bulgarie  

05.07.2008

Combat pour les droits du peuple: les pratiques UE n’ont pas leur place en Suisse

Assemblée des délégués de l'UDC Suisse du 5 juillet 2008 à Brigue Le discours prononcé oralement fait foi Le «paquet» Ce que les partis gouvernementaux se sont permis durant la dernière session d'été est sans doute unique dans les annales du Parlement: ne reculant pas devant la sournoiserie la plus basse, ils ont lié deux projets de lois totalement distincts pour empêcher le peuple de se prononcer séparément sur chacun d'eux. L'un de ces textes concerne l'extension de la libre circulation des personnes à la Roumanie et la Bulgarie et l'autre la poursuite de la libre circulation actuelle avec les anciens Etats membres de l'UE. La majorité du Parlement a décidé de réunir ces deux projets pour en faire un "paquet", fort répugnant en l'occurrence, dans le but d'empêcher l'expression fidèle de la volonté populaire. Quelle est la conséquence de ce "paquet"? Le citoyen, qui veut dire NON à un projet mais OUI à l'autre, ne peut plus voter. S'il dit OUI, il approuve aussi le projet qu'il veut rejeter, s'il dit NON, il s'oppose également au texte qu'il souhaite accepter. Mesdames et Messieurs, il est intolérable de confronter le souverain à une question qui viole les règles de la Constitution fédérale! Or, celui qui lance un référendum contre ce projet, prête main à cette tromperie; il prend au sérieux cette fausse question et contribue en fait à ce que les citoyennes et les citoyens doivent trancher une question dont la formulation est indigne de la démocratie directe. Pourquoi cette lamentable mise en scène? Les partis gouvernementaux le savent bien: l'extension de la libre circulation des personnes à la Roumanie et à la Bulgarie telle qu'elle est présentée et à l'heure actuelle suscite beaucoup de scepticisme et risque donc d'être rejetée par le peuple. L'UDC a déjà clairement pris position: l'accord portant sur l'extension de la libre circulation des personnes à la Roumanie et à la Bulgarie doit être combattu. Le Parlement tente donc d'obtenir par des méthodes trompeuses un OUI à l'extension de la libre circulation des personnes à la Roumanie et à la Bulgarie. Et plus tard, on attribuera la responsabilité de cette décision au peuple. On les entend déjà, ces hypocrites: "C'était la volonté du peuple, le peuple a dit OUI" et ils tairont bien sûr soigneusement le fait que cette votation n'était qu'une tricherie. Et ces mêmes milieux pourront annoncer fièrement à Bruxelles: "Vous le voyez: la Suisse est le seul pays d'Europe où le peuple a pu se prononcer sur l'extension de la libre circulation des personnes, et ce peuple a dit oui." Et, bien évidemment, on omettra de préciser à cette occasion qu'en réalité le peuple suisse n'a pas pu participer à une votation libre. Mesdames et Messieurs, vous le sentez déjà: le but de ces manigances est de pousser la Suisse à adopter les pratiques antidémocratiques de l'UE. Avez-vous suivi la votation populaire en Irlande et les réactions des autres Etats de l'UE? Il y a là de quoi faire dresser les cheveux sur la tête d'un vrai démocrate. Et on voudrait que ces méthodes soient étendues à la Suisse? Fossoyeurs et faux-monnayeurs à l'œuvre Vous souvenez-vous des innombrables promesses que le gouvernement et le Parlement ont faites quand il s'agissait de faire accepter au peuple suisse la libre circulation des personnes? Il est intéressant à ce propos de relire les explications de vote du Conseil fédéral de 1999 à propos du projet de libre circulation des personnes avec l'UE. Je cite (traduction de l'allemand): "…; dans la septième année suivant l'entrée en vigueur, l'Assemblée fédérale décide si l'accord de libre circulation des personnes doit être poursuivi. Le peuple pourra en décider une fois de plus si un référendum est lancé." Et le Conseil fédéral poursuit: "Le Parlement décidera de plus si l'accord de libre circulation des personnes s'applique aussi aux Etats qui adhèrent ultérieurement à l'UE. Sur ce point aussi le peuple peut décider en cas de référendum." Cette promesse a été clairement rompue durant la session de juin 2008 lorsque le Parlement a décidé de réunir les deux projets en un seul "paquet". Le peuple suisse ne peut plus décider de l'extension de la libre circulation des personnes à la Roumanie et à la Bulgarie! Il est tout aussi intéressant de relire les explications de vote du Conseil fédéral concernant l'extension de la libre circulation des personnes avec l'UE en 2005. Je cite (traduction de l'allemand): "En 2009, le Parlement décidera si l'accord de libre circulation des personnes doit être poursuivi; en cas de référendum, les citoyens auront une fois de plus le dernier mot." Un peu plus loin on peut lire ce qui suit: "Une extension de la libre circulation des personnes à de futurs Etats membres de l'UE doit également être approuvée par le Parlement et elle est soumise au référendum facultatif." Cette promesse faite par le Conseil fédéral en 2005 a été rompue comme les autres. Les citoyennes et les citoyens ne pourront pas voter sur l'extension de la libre circulation des personnes à la Roumanie et à la Bulgarie. Cette politique est indigne de la Suisse. Que doit faire l'UDC? Mesdames et Messieurs, en analysant cette affaire dans tous ses détails et en prenant en considération les conséquences de cette violation d'une règle constitutionnelle et légale élémentaire, on doit bien se rendre à l'évidence: un référendum ne serait qu'un faux-semblant. Voilà pourquoi un parti démocratique comme l'UDC doit y renoncer! Un faux semblant de référendum et un faux-semblant de votation populaire sont indignes de la démocratie suisse. L'UDC ne doit pas participer à ce jeu. Nous ne jouons pas avec des dés pipés. Nous regrettons qu'il ne soit pas possible de lancer un référendum et que le Parlement prive le peuple de la possibilité de voter sur deux importants objets concernant l'UE. L'unique manière de contrer réellement pareils agissements est de voter à l'avenir pour l'Union démocratique du centre. L'UDC est le seul part qui défend sans concession la démocratie directe et qui combat les combines antidémocratiques visant à tromper le souverain. Voilà pourquoi, Mesdames et Messieurs, je vous propose de renoncer à lancer un faux-semblant de référendum et aussi à soutenir un faux-semblant de référendum. Laissons les partis gouvernementaux porter la responsabilité de leurs agissements quasi-dictatoriaux concernant la libre circulation des personnes avec la Bulgarie et la Roumanie. Ils entreront dans l'histoire comme les fossoyeurs de la démocratie directe.