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Zuwanderung

09.01.2009

Blocher: «En cas de crise grave, l’abandon de la libre circulation est envisageable

Interview dans «24 Heures/Tribune de Genève» du 10 janvier 2009 Interview: Romain Clivaz Christoph Blocher (UDC) ne soutenait pas le référendum contre la libre circulation. Mais maintenant qu’il a abouti, le Zurichois et son parti font campagne avec les opposants. Il estime que la Suisse ne prend aucun risque en disant non le 8 février. Sur la libre circulation, avec vous, c’est une fois oui, une fois l’abstention, une fois non. Votre non est-il définitif? Blocher: Je comprends que l’on ne m’ait pas toujours bien compris. Pour résumer, je suis favorable à la reconduction et suis opposé à l’extension à la Roumanie et à la Bulgarie. C’est ce qui m’a amené à prôner le non le 8 février. Le paquet noué par le parlement, qui lie la reconduction et l’extension, est indigne de notre démocratie. On ne peut plus dire librement oui ou non à l’un ou à l’autre objet. En votant non, on peut corriger cette tromperie démocratique. C’est pourtant vous qui aviez négocié l’extension. Vous n’êtes plus d’accord avec vous-même? J’ai négocié en tant que ministre, pas en tant que personne. Et je n’ai pas mené les négociations à terme, n’étant plus au gouvernement. Sans briser le secret de fonction, je peux vous dire que je ne souhaitais pas négocier sur l’extension à la Roumanie et à la Bulgarie. Nous aurions pu, comme je le souhaitais, poser comme condition préalable à toute discussion que le différend fiscal avec l’UE soit résolu. Je n’ai pas été suivi au Conseil fédéral. Qu’est ce qui ne vous convient pas dans les textes soumis au vote? Il faut de meilleures possibilités d’expulsion. On doit pouvoir le faire même si une personne n’a pas de domicile fixe dans son pays, par exemple les gens du voyage. Je n’aurais pas signé cet accord tel que présenté. Pourquoi la Suisse serait-elle envahie, alors que l’entrée sans visa est déjà possible? Regardez les discussions au sein de l’UE. Plusieurs pays ralentissent l’ouverture vis-à-vis des deux nouveaux membres, dont le Royaume-Uni et la Hollande. En Italie, l’afflux qui avait commencé avant la libre circulation se poursuit. Nous n’échapperons pas à ce phénomène continental. Selon vous, le non serait «utile» à l’économie. Pourtant, l’ensemble des organisations soutient le oui. Ne vous sentez-vous pas un peu seul? Cela n’a rien de nouveau! En 1992, l’économie s’était déjà rangée comme un seul homme derrière l’entrée dans l’Espace économique européen (EEE). Mais les entrepreneurs ont aujourd’hui une vision à court terme. Pensez au pillage de nos assurances sociales, pour lequel nous devrons tous, employés et employeurs, passer à la caisse. Soyez plus précis… D’une part, nous aurons beaucoup plus de chômeurs. Un Polonais, par exemple, touche environ 54% de son dernier salaire chez lui, contre 80% en Suisse. En Roumanie et en Bulgarie les taux sont encore plus bas. Pensez-vous que les gens vont rentrer? A cela s’ajouteront les prestations sociales, comme l’assurance maternité, l’assurance invalidité ou l’aide sociale dans les communes. Mais n’est-il pas normal que ceux qui cotisent aient les mêmes droits que les Suisses? Bien sûr, mais là n’est pas le problème. Quand il y a plus de monde et moins de travail, il y a davantage de chômage. Avant, nous n’avions pas de problèmes de recrutement et les étrangers qui n’avaient plus de contrat partaient. Maintenant, nous devons les traiter comme des Suisses, soit assurer leur subsistance pendant plusieurs années, entre chômage et aide sociale. Seriez-vous prêt à résilier complètement la libre circulation des personnes? Non. Mais cet accord est le fruit de la haute conjoncture. Si une crise grave devait arriver, nous devrions même envisager de la dénoncer complètement. Mais pas à présent. N’avez-vous pas peur des dégâts d’image en cas de non? C’est toujours la même histoire… Peut-être qu’auprès des politiciens, il y aura des dégâts d’image. Mais pas du côté des peuples européens, qui envient plutôt notre position. En cas de non, la clause guillotine annulera-t-elle les sept premiers accords bilatéraux? Non. Il n’y a pas d’automatisme. Le Conseil fédéral doit demander la résiliation de l’accord sur la libre circulation des personnes pour que la guillotine tombe. Or s’il y a un non le 8 février, on ne saura pas si c’est à cause de la reconduction ou de l’extension. Cas échéant le gouvernement pourrait revenir au parlement avec la reconduction, qui ne devrait pas être combattue, et renégocier l’extension à la Roumanie et la Bulgarie. Mais l’UE pourrait dénoncer les premiers accords, deux de ses membres étant discriminés… Elle ne prendra pas ce risque. L’accord sur le transport terrestre est par exemple trop précieux pour des pays comme l’Italie, la Hollande, l’Autriche ou la France. Ce n’est pas ce que dit l’ambassadeur de l’UE, pour qui si c’est non le 8 février, la guillotine tombe… Ce ne sont que des menaces, Mais elles sont inacceptables. Si j’étais ministre des Affaires étrangères, je le convoquerais pour des clarifications. C’est comme si l’ambassadeur suisse à Berlin donnait des leçons de fiscalité à l’Allemagne. La Suisse est un état souverain et l’UE en est un autre.

08.01.2009

Ein NEIN hilft der Schweiz

Beitrag für das "Bündner Tagblatt" vom 8. Januar 2009 Rumänien und Bulgarien sind die ärmsten Staaten Europas. Das schweizerische Lohnniveau ist in der Schweiz um 10-20 mal höher als in diesen Staaten. Beide Länder haben eine hohe Arbeitslosigkeit, eine hohe Kriminalität und Korruption. Mit der Ausdehnung der Personenfreizügigkeit wird diese Mentalität in die Schweiz importiert werden! Die Parlamentarier in Bern wussten, dass die Ausdehnung der Personenfreizügigkeit auf Rumänien und Bulgarien auf die Schweiz ein Abenteuer ist, das für die Schweiz teuer zu stehen kommt. Deshalb liess man sich einen hinterhältigen und undemokratischen Trick einfallen. Statt dass man die beiden Fragen, d.h. die Verlängerung der bereits bestehenden Personenfreizügigkeit einerseits und die Neuausdehnung auf die beiden Staaten Rumänien und Bulgarien andererseits dem Schweizer Volk zur Abstimmung vorlegt, haben die Politiker die beiden Fragen zu einem Päckli zusammengeschnürt, so dass der Stimmbürger am 8. Februar 2009 keine unverfälschte Antwort mehr geben kann. NEIN zum Personenfreizügigkeitspäckli Nach einem NEIN kann der Bundesrat das Freizügigkeitspäckli aufschnüren, so dass wieder die beiden ursprünglichen Gesetze zum Vorschein kommen: Die Verlängerung der heutigen Personenfreizügigkeit müsste bei einem NEIN unverzüglich separat beschlossen werden. Es würde dagegen kaum ein Referendum ergriffen. Die Ausdehnung auf Rumänien und Bulgarien könnte dagegen nicht vollzogen werden, sie ist neu zu behandeln. Das Ammenmärchen von der Guillotine-Klausel Es wird behauptet, dass bei einer Ablehnung des Personenfreizügigkeit-Päckli alle bilateralen Verträge automatisch ausser Kraft treten würden. Das ist ein Ammenmärchen - eine bewusste Irreführung der Stimmbürger. Eine solche Vertragklausel gibt es nirgends - im Gegenteil: Es steht im Vertrag ausdrücklich, dass das nur dann passieren würde, wenn der Bundesrat gegenüber der EU die Weiterführung der bilateralen Verträge kündigen würde. Eine solche Erklärung (Notifikation) wird der Bundesrat nicht vornehmen. Auch mit einem Nein zum Freizügigkeitspäckli hätte er keinen solchen Auftrag. Denn der Stimmbürger konnte darüber gar nicht abstimmen. Aber auch die EU-Staaten würden diese Verträge nicht von sich aus kündigen. Das läge nicht in ihrem Interesse. Hat sich die Personenfreizügigkeit bewährt? Es wird behauptet, die bisherige Personenfreizügigkeit hab sich bewährt. Leider ist dies falsch. Diese Personenfreizügigkeit konnte sich noch gar nicht bewähren. Sie besteht heute lediglich mit den 15 ersten EU-Staaten und erst seit dem 1.1.2007. Diese 18 Monate waren für die Schweiz die stärksten Hochkonjunkturjahre, die wir in den letzten Jahrzehnten erlebt haben. Viele Ausländer kamen daher aus der EU in die Schweiz. 40% mehr als im Vorjahr! Ein Problem konnten sie noch gar nicht schaffen, die Bewährung folgt erst, wenn die Konjunktur schlechter wird. Dann wird die Schweiz aber diese Personenfreizügigkeit massiv spüren. Arbeitslosigkeit noch verschärfen? Die Schweiz wird die kommenden Jahre in eine tiefe Rezession geraten. Die Rezession wird Ausmasse annehmen, wie sie unser Land seit dem Zweiten Weltkrieg nicht mehr erlebt hat. Die Folgen davon werden Kurzarbeit und Entlassungen, sowie eine massiv steigende Arbeitslosigkeit sein. Dies nicht zuletzt auch schon in Folge der bestehenden Personenfreizügigkeit. Die Ausdehnung auf Rumänien und Bulgarien wird dieses Problem noch verschärfen. Die Folge davon ist die Aushöhlung der Arbeitslosenkasse, Defizite der Invalidenversicherung, bei der AHV und der Mutterschaftsversicherung sowie hohe Belastungen der Fürsorgeeinrichtungen. Als Folge davon werden die Lohnabzüge und die Mehrwertsteuern erhöht, Arbeitsplätze gehen verloren und die Auslandskriminalität nimmt zu. Ein NEIN hilft diese Folgen zu vermeiden. Ein NEIN  liegt daher im Interesse der schweizer Wirtschaft, der schweizerischen Arbeitsplätze und im Interesse des ganzen Landes. Ein Ja schwächt die Schweiz!

08.01.2009

Un NON est utile à la Suisse

«Bündner Tagblatt», 8 janvier 2009 La Roumanie et la Bulgarie sont les Etats les plus pauvres d'Europe. Le niveau des salaires est 10 à 20 fois plus élevé en Suisse que dans ces deux Etats. Les deux pays affichent un fort chômage, une criminalité élevé et de la corruption. Avec l'extension de la libre circulation des personnes, cette mentalité sera importée en Suisse. Les parlementaires fédéraux savaient fort bien que cette extension de la libre circulation des personnes à la Roumanie et la Bulgarie était une aventure qui allait coûter très cher à la Suisse. Ils ont donc recouru à un truc sournois et antidémocratique: au lieu de soumettre séparément au peuple suisse les deux questions, à savoir la poursuite de l'actuelle libre circulation, d'une part, son extension à la Roumanie et la Bulgarie, d'autre part, ils les ont réunies en un seul paquet, si bien que le citoyen ne pourra pas exprimer fidèlement son opinion le 8 février 2009. Non au paquet de la libre circulation des personnes Après un NON du peuple, le Conseil fédéral peut défaire le paquet de la libre circulation pour faire réapparaître les deux lois initiales: la poursuite de la libre circulation devrait alors être immédiatement remise en procédure de décision; il paraît peu probable qu'un référendum soit lancée contre elle. En revanche, le projet d'extension de la libre circulation à la Roumanie et la Bulgarie devrait être réexaminé. La légende de la clause de la guillotine On nous dit qu'en cas de refus du paquet de la libre circulation des personnes tous les accords bilatéraux sont automatiquement abrogés. C'est une légende et même une tentative consciente d'induire les citoyens en erreur. Une telle clause n'existe pas. Selon les termes explicites du contrat, cela n'arriverait que si le Conseil fédéral annonçait à Bruxelles la résiliation des accords bilatéraux. Or, le gouvernement ne fera pas une telle déclaration (notification). Même un NON au paquet de la libre circulation des personnes ne lui donne pas un tel mandat, parce que le citoyen n'a pas voté sur ce principe. Les Etats UE ne résilieront pas non plus les accords de leur propre initiative. Ce ne serait pas dans leur intérêt. La libre circulation des personnes a-t-elle fait ses preuves? On prétend que la libre circulation des personnes a fait ses preuves jusqu'ici. C'est malheureusement faux. La libre circulation n'a même pas eu l'occasion de faire ses preuves. Elle n'existe que depuis le 1.1.2007 et seulement avec les 15 anciens membres de l'UE. Durant ces dix-huit mois, la Suisse a connu une des plus fortes conjonctures économiques de ces dernières décennies. De nombreux étrangers sont venus de l'UE en Suisse. 40% de plus que l'année précédente! Ils n'ont pas pu poser de problèmes pendant cette période florissante; cela changera quand la conjoncture sera moins bonne. La Suisse ressentira alors douloureusement les effets de la libre circulation. Accroître le chômage? La Suisse tombera dans une profonde récession ces prochaines années. Cette dépression économique prendra des dimensions inconnues dans notre pays depuis la Deuxième Guerre mondiale. Les conséquences en seront des horaires réduits et des licenciements ainsi qu'une hausse massive du chômage. L'actuelle libre circulation des personnes en sera une des causes. Son extension à la Roumanie et la Bulgarie aggraveront le problème. Résultats: la caisse de l'assurance-chômage sera vidée; les déficits de l'assurance-invalidité se creuseront, tout comme ceux de l'AVS et de l'assurance-maternité; l'aide sociale sera encore plus fortement mise à contribution. Ce développement entraînera à son tour une augmentation des prélèvements sur les salaires et de la TVA; des emplois seront perdus et la criminalité étrangère progressera. Un NON le 8 février 2009 est donc dans l'intérêt de l'économie suisse et de l'emploi, bref dans l'intérêt de tout le pays. Un oui affaiblit la Suisse!

06.01.2009

NON à la libre circulation des personnes – pour le bien de la Suisse

6 janvier 2009 Le Conseil fédéral avait fort justement soumis au Parlement deux projets distincts concernant la libre circulation des personnes: 1. un arrêté fédéral sur la poursuite de la libre circulation des personnes avec les anciens membres de l'Union européenne et 2. un arrêté fédéral sur l'extension de la libre circulation à la Roumanie et la Bulgarie. Il s'agit là de deux questions distinctes qui appellent deux réponses. Paquet trompeur Les parlementaires fédéraux savaient fort bien que cette extension de la libre circulation des personnes à la Roumanie et la Bulgarie était dangereuse pour la Suisse. Ils ont donc recouru à un truc sournois et antidémocratique en réunissant les deux questions en un seul paquet, si bien que le citoyen ne pourra pas exprimer fidèlement son opinion le 8 février 2009. En effet, si les citoyens déposent un OUI dans l'urne, on ne sait pas ce qu'ils voulaient réellement: 1. OUI à la poursuite de la libre circulation des personnes? 2. OUI à son extension à la Roumanie et la Bulgarie? 3. OUI aux deux? Il va de soi que le gouvernement et l'administration interpréteront le résultat de ce scrutin comme cela les arrangera. Si les citoyens votent NON, on ne sait pas non plus ce qu'ils voulaient réellement: 1. NON à la poursuite de la libre circulation? 2. NON à son extension à la Roumanie et la Bulgarie? 3. NON aux deux? Un NON clarifie la situation Un NON au projet permet de trancher ce problème sans conséquences négatives pour qui que ce soit. Le Parlement a alors tout intérêt à déficeler son paquet. Il peut immédiatement se prononcer pour la reconduction de la libre circulation des personnes avec l'UE. Il paraît peu probable qu'un nouveau référendum soit lancé contre cette décision. L'extension à la Roumanie et la Bulgarie est inacceptable L'extension de la libre circulation des personnes à la Roumanie et la Bulgarie est une concession excessive compte tenu du retard économique, de la corruption, de la criminalité et du chômage élevé que connaissent ces deux pays. Ce projet doit donc être refusé. La Suisse tombera dans une profonde récession ces prochaines années. Cette dépression économique prendra des dimensions inconnues dans notre pays depuis la Deuxième Guerre mondiale. Les conséquences en seront des horaires réduits et des licenciements ainsi qu'une hausse massive du chômage. L'actuelle libre circulation des personnes en sera une des causes. Son extension à la Roumanie et la Bulgarie aggraveront le problème. Résultat: un pillage de la caisse de l'assurance-chômage, de l'assurance-invalidité, de l'AVS, de l'assurance-maternité, de l'AI et de l'aide sociale. Ce développement entraînera à son tour une augmentation des prélèvements sur les salaires et de la TVA; des emplois seront perdus et la criminalité étrangère progressera. La légende de la clause de la guillotine Les partisans de l'extension de la libre circulation des personnes prétendent qu'un NON le 8 février prochain provoquerait l'abrogation de tous les accords bilatéraux à cause de ladite clause de la guillotine. C'est une légende ou, pire, une tentative consciente de tromper le peuple. Cela n'arriverait en effet que si le Conseil fédéral notifiait à l'UE que la Suisse renonce à poursuivre la libre circulation des personnes. Mais il ne ferait certainement pas cette déclaration – même le Conseil fédéral n'est pas aussi stupide que cela! De surcroît, les Etats membres de l'UE n'ont aucun intérêt à renoncer à ces accords dont ils tirent beaucoup plus d'avantages que la Suisse. Un NON est dans l'intérêt de l'économie suisse Nous savons évidemment que nos entreprises ont besoin de main-d'œuvre. Lorsque celle-ci manque dans le pays même, il faut engager des collaborateurs étrangers. C'est logique. Mais la Suisse peut obtenir autant de main-d'œuvre étrangère qu'elle veut. Le marché du travail suisse est très attrayant pour les salariés étrangers. Aussi pour les personnes hautement qualifiées. Nous le savons. La Suisse n'a nullement besoin de la libre circulation des personnes pour obtenir cette main-d'œuvre. Cela dit, même après un NON le 8 février prochain, l'actuelle libre circulation des personnes doit être maintenue, mais son extension à la Roumanie et la Bulgarie doit être empêchée. Il ne faut pas oublier: lorsque cette main-d'œuvre séjourne depuis un an en Suisse, elle est mise sur pied d'égalité avec les salariés suisses également dans tout le domaine social. C'est précisément ce qui va nous coûter cher dès l'année prochaine déjà. Et peut-être le chômage ne frappera-t-il pas seulement les salariés de ces pays, mais surtout les Suisses. Car on ne fera plus de différence. Sauf que la facture sera réglée avant tout par les Suisses – les travailleurs et les employeurs, les contribuables et les salariés. L'UDC a toujours eu la force de ne pas se laisser influencer par des menaces de politique économique comme celles que nous entendons à nouveau aujourd'hui. Il faut dire NON au paquet qui nous est soumis – dans l'intérêt de l'économie de notre pays et de l'emploi, dans l'intérêt de toute la Suisse.

05.01.2009

Die Ausdehnung der Personenfreizügigkeit schadet der schweizerischen Wirtschaft

Pressekonferenz Überparteiliches Wirtschafts- und Gewerbekomitee gegen die Ausdehnung der Personenfreizügigkeit auf Rumänien und Bulgarien