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Wahlen

05.01.2009

L’estensione della libera Circolazione delle persone nuoce all’economia

Conferenza stampa, 5 gennaio 2009

05.01.2009

L’extension de la libre circulation des personnes nuit à l’économie

Conférence de presse du 5 janvier 2009 Comité interpartis de l'économie ainsi que des arts et métiers contre l'extension de la libre circulation des personnes à la Roumanie et la Bulgarie  

10.12.2008

Unser Gedankengut ist wieder im Bundesrat vertreten

Interview mit den „Schaffhauser Nachrichten“ vom 10. Dezember 2008 Welche Konsequenzen ziehen Sie aus Ihrer heutigen Wahlniederlage? Christoph Blocher: Meine Nichtwahl war auf Grund der Vorgespräche und der Ausgangslage sicher. Meine Kandidatur hatte den Zweck, Ueli Maurer den Weg in den Bundesrat zu bahnen. Das ist gelungen. Also keine Niederlage, sondern ein Sieg: Unser Gedankengut ist wieder im Bundesrat vertreten. Aber Ihnen persönlich ist die Rückkehr in den Bundesrat misslungen... Blocher: Noch einmal: Da ist und war unmöglich. Unsere Doppelkandidatur hat dazu geführt, dass wir mit Ueli Maurer wieder einen ganzen SVP-Bundesrat haben, der für unsere Überzeugungen eintritt. Das wollten unsere politischen Gegner verhindern. Ohne diese Doppelkandidatur wäre Ueli Maurer jetzt nicht Bundesrat. Also kein Rückzug aus der Politik? Blocher: Nein, keineswegs. Ich werde – zusammen mit unserem Bundesrat Ueli Maurer und der Partei – weiter dafür kämpfen, dass die Schweiz unabhängig bleibt, dass wir nicht der EU beitreten und dass wir die direkte Demokratie stärken. Ist es denn vorstellbar, dass Sie noch einmal kandidieren? Blocher: Ich hoffe nicht, dass dies nötig ist. Ich tue das, was für unser Land richtig ist. In welcher Form ich das tun werde, wird die Zukunft weisen. Zurück zur heutigen Wahl. Haben Sie mit diesem äusserst knappen Ausgang gerechnet? Blocher: Ja, wir wussten, dass es sehr eng werden würde. Wann wurde klar, dass Hansjörg Walter der Sprengkandidat ist? Blocher: Wir haben erwartet, dass man jemanden auswählt, der nicht ohne Schwierigkeiten aus der Partei ausgeschlossen werden kann, wenn er die Wahl annimmt. Da kommt man dann schnell auf den Präsidenten des Schweizerischen Bauernverbandes. Ganz klar war es dann aber erst gestern Abend. Nachdem es Hansjörg Walter offen gelassen hatte, ob er eine Wahl annehmen würde, kam seine Erklärung, dass er nicht zur Verfügung stehe, überraschend. Wurde er von der Parteileitung unter Druck gesetzt? Blocher: Er hat heute morgen erklärt, dass er seine Kandidatur freiwillig zurückziehe und dem ist nichts hinzuzufügen. Natürlich ist dies auch auf Grund einer gemeinsamen Lagebeurteilung erfolgt. Hat es Sie überrascht, dass er dennoch so viele Stimmen erhielt? Blocher: Damit hat sich das Parlament keinen Gefallen getan, wie mir auch Hunderte von Reaktionen aus der Bevölkerung bestätigen. Niemand versteht, dass man dieses unwürdige Ränkespiel veranstaltete und Herrn Walter derart unter Druck setzen wollte. Nach dem 12. Dezember 2007 zeigte sich die linke Seite des Rates erneut als manipulierbar und heimliche Spielchentreiber. Einer Bundesratswahl unwürdig.

06.12.2008

Wenn Päckli gemacht werden, bleiben wir in der Opposition

Ob Ueli Maurer oder Christoph Blocher zum Bundesrat gewählt wird, sei nicht die übergeordnete Frage. Entscheidend sei, ob sich CVP, FDP und SP wieder zur Konkordanz bekennen. Dies sagte Blocher im Interview mit dem BT. Interview mit dem "Bündner Tagblatt" vom 6. Dezember 2008

28.11.2008

Christoph Blocher: «Ma tâche n’est pas agréable

Interview dans «Le Matin» du 28 novembre 2008 Interview: F. Muhieddine Le Matin: Pensez-vous être meilleur que les autres? Blocher: Ce n’est pas à moi de le dire. C’est mon parti qui a décidé de me nommer candidat au conseil fédéral. On m’a dit qu’avec la crise économique actuelle, peu de gens seraient capables de gérer la situation aussi bien que moi. Du coup, vous êtes prêt à livrer une bataille perdue d’avance… Pourquoi? Perdue d’avance? Ce n’est pas moi qui en ai décidé ainsi. Ce sont les autres partis qui ont voulu affaiblir l’UDC en éjectant un Conseiller fédéral qui avait bien travailler. Vous pensez sincèrement que vous faites toujours peur aux autres partis? Je me suis toujours battu pour une Suisse souveraine, indépendante et libre. C’est grâce à ce combat que l’UDC a progressé de 10 à 30%. Les autres partis le savent et c’est bien pour ça qu’ils veulent m’isoler. Ils espèrent que je vais renoncer, mais je suis toujours là. Et j’ai été nommé candidat à l’unanimité. Mais vous savez très bien que vous n’avez aucune chance. Alors quoi? Vous vous sacrifiez pour votre parti? Je ne remplis pas une tâche très agréable, je le reconnais. Pour les éléctions les autre parties portant la responsabilité ! L’UDC ne vous a quand même pas mis un pistolet sur la tempe? Non (rires). Ils m’ont rappelé que le peuple a une grande confiance en moi et que c’est grâce à Blocher que l’UDC a progressé. Mais avouez que c’est cuit pour le conseil fédéral… Vous n’avez aucune chance d’y retourner. Pas aucune, mais disons que la probabilité est petite. Vous la voyez où, cette petite probabilité? Peu importe. L’important, c’est qu’aujourd’hui, Ueli Maurer est devenu éligible comme Conseiller fédéral. Le votre? Vous pensez être à l’origine de l’élection d’Ueli Maurer? Disons qu’en 11 mois d’opposition, nous avons réussi à ce que les autres partis comprennent que, pour la concordance, ils doivent accepter les candidats de l’UDC et non élire des Widmer-Schlumpf ou des Schmid qui sont à l’opposé de notre parti. C’est surtout l’UDC qui a compris qu’il fallait proposer un candidat éligible. Ueli Maurer est le candidat qui plait à toute la droite… C’est ca le nouveau visage de l’UDC? Ueli Maurer est loin de plaire à tout le monde. Si vous n’êtes pas élu, c’est la fin de votre carrière politique? Non. Le commencement. Concrètement, vous allez faire quoi? Je vais rester dans les coulisses. Aider le parti. Et donner de l’argent au parti? Ce ne sera plus que ça votre nouveau rôle? Est-ce exact que vous avez déjà donné 50 millions, selon des chiffres qui circulent? Pourquoi pas 50 millions par jour, tant qu’on y est… Je n’ai jamais donné un centime au parti. J’ai payé quelque campagnes électorales. Celle qui m’a coûté le plus, c’est celle contre l’EEE en 1992. C’était l’époque des succès. Mais aujourd’hui, ne serait-ce mieux pour votre parti que vous vous retiriez de la politique? Si les membres de mon parti veulent que je me retire, je le ferais. Reconnaissez que la politique d’opposition était un choix naïf, dans un système de concordance comme en Suisse. Ce n’est pas nous qui avons voulu l’opposition. Mais pour moi, le bilan est positif. Nous avons réussi à nous débarrasser de deux conseillers fédéraux qui ne représentaient pas l’UDC. Même si nous avons payé un grand prix en étant obligé d’exclure la section des Grisons. Mais politiquement, l’opposition n’a rien apporté. Mais si, par exemple la question de l’école – HARMO’S. Si c’est ça votre seule victoire… Il y a aussi le fait que Samuel Schmid ne sera plus au conseil fédéral et que le programme d’armement passera grâce à l’UDC. Et toutes les promesses que vous aviez faites devant l’assemblée fédérale le jour de votre éviction. Que vous alliez parler «librement» et que vous déteniez des «secrets»… Mais attendez, j’ai encore le temps pour ça! La politique, ce n’est pas une affaire de quelques jours. Regardez l’immigration par exemple, les chiffres ont explosé à la hausse depuis qu’Eveline Widmer-Schlumpf est là… Vous venez encore de donner encore un exemple où votre opposition a été inefficace! Mais nous avons dénoncé ces chiffres. Sans résultats. Mais l’opposition n’a pas cette exigence-là. Vous pouvez proposer, après c’est le gouvernement qui décide et qui porte les responsabilités. C’est Toni Brunner qui a échoué à faire de l’opposition un succès. Mérite-il encore son titre de président? Toni Brunner est un excellent président. Le problème, ce sont les membres de la fraction parlementaire. Ils n’ont pas tous eu la force de supporter l’opposition. Et de porter l’attaque. Or, dans une politique comme celle-là, ce sont les combattants, les soldats qui doivent être solides et prêt à porter l’attaque malgré les critiques. Mais ce n’est pas un rôle facile à jouer. Puisque l’opposition n’est pas un échec et que tout le monde vous apprécie tant dans votre parti, pourquoi vous ne devenez pas président de l’UDC? Il faut laisser la place à la relève. Je ne veux pas que l’UDC soit trop dépendante de moi. Mais si votre parti vous demande, comme il vous a demandé pour le conseil fédéral, vous acceptez? Non. En tant que président de parti, le lien de dépendance est trop fort, ce n’est pas le cas avec un conseiller fédéral. Donnez-vous ici l’une de vos dernières interviews, Monsieur Blocher? (Il rit) Tout dépend des journalistes, pas de moi. Vous savez ce que signifiait cette question. Jusqu’à présent, vous étiez la seule voix de l’UDC. Désormais ce sera Ueli Maurer qui prendra ce rôle. Je suis très content pour lui. Mais je n’ai jamais été la seule voix de l’UDC. Ca ne vous fait rien de changer de rôle? Vous serez désormais dans l’ombre et lui sera la star. Un conseiller fédéral n’est pas une star, ou alors il fait du mauvais travail. Tout ce que je souhaite à Ueli Maurer, c’est qu’il ne devienne pas une star, qu’il ne se croit pas glorifié. Trois questions supplémentaires Vous n’êtes pas ami avec Ueli Maurer, dit-on. Nous avons toujours pu tout nous dire. Mais soyons clairs, je suis contre la camaraderie en politique. La politique des petits-copains empêchent les rapports francs. Allez-vous vous retirer à la dernière minute ? Non. Le parlement doit décider. Votre femme a-t-elle préparé le champagne en cas de non-élection? Le champagne n’est pas assez. Nous avons pour ce cas du vin de 1940.